Oujda, ma ville natale.
  Histoire d'Oujda
 

 

                   Histoire           

      


Sixième ville du Maroc, Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, chef Zenete de la tribu de Maghraoua vers 944 au centre de la plaine des Angads. Et demeura pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur, elle passa ensuite au pouvoir des Elmourabitines (nom transormés par les Latins en Almoravides) puis à celui des Elmouahidines (Almohades) qui élevèrent une nouvelle fortification.

Après la destruction de la ville en 1271 par le Sultan Abou Yaacoub Elmarini (Mérinide), son fils Abou Youssef entreprit la relève en 1325, reconstruisant ainsi une Kasbah, un Palais, une Mosquée, des bains et enfin réussit à lui donner une certaine prospérité. La légende dit qu'elle est la ville de 360 portes qui s'étendait de l'ouest de Tairet aux rives d'Isly, avec une infinité de quartiers dont on retrouve toujours les restes.
Moulay Ismaïl, Grand Sultant Alaouite, procèda à partir de 1673 à la restauration et l'organisation de la ville et sa région.
A travers son histoire, les péripéties qu'a connu Oujda, furent celles d'une ville frontalière passant d'un pouvoir à l'autre selon la fortune des armes (Oujda est située aux frontalières avec l'Algérie) et aussi ville realais sur la voie Sijilmassa-Orient.
Après qu'elle eut été occupée par la France le 24 mars 1907, Oujda, fidèle au Trône Alaouite, contribua efficacement à la lutte pour l'indépendance du Maroc.

Préhistoire:

Des spécimens de l’industrie de l’âge de la pierre ont été recueillis autour d’Oujda, vers Sidi Yahia, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes, grattoirs ; à Sidi Moussa, sur l’Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite, certaines de ces pièces étaient assez finement travaillées… L’industrie la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l’oued Nachef avec l’ouled Isly, on a observé des foyers du néolithique ancien ; sur le plateau du Djorf El Akhdar il a été trouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin.
On suppose que les indigènes de ces temps reculés se vêtaient encore de peaux de bêtes ; ils se paraient de coquilles d’œufs d’autruche ; on ignore s’ils cultivaient la terre.
On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc.
Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus berbères de formes variées. Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance, etc.
Découverte d'un Dolmen autour de Oujda.

Antiquité:
Avant la conquête romaine, les populations établies à l’Est du fleuve de Moulouya étaient unies sous le royaume de la Masséssylie ; cet État était riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l’élevage du bétail y étaient développés, il ne comprenait probablement qu’un fort petit nombre de villes comme Siga, qui avaient remplacé les anciens refuges construits avec des pierres sur les hauteurs.
En 105 av. J-C., d’après l’historien romain Salluste (Guerre de Jugurtha), le fleuve Mulucca (Moulouya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. D’après certaines sources, le "castellum de Moulouya" serait le Jbel Mahsseur situé à 20 Km au sud d’Oujda.
42. La Maurétanie, devenue province romaine, fut divisée en Maurétanie césarienne, s’étendant de Sétif à la Moulouya, et Maurétanie tingitane, comprise entre l’océan Atlantique et la Moulouya. En dehors de Rusadir (Melilla), comptoir fondé par les Phéniciens et utilisé par les Romains.
Bien que certains historiens prétendent qu’Oujda serait l’ancienne Lanigare de Ptolémée ou encore Stabulum Régis il semble que la zone comprise entre Maghnia (Numerus Syrorum) et la Moulouya n’était qu’une marche entre les Maurétanie césarienne et tingitane. Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée ; d'autres avancèrent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucun documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région
Les traditions locales actuelles n'ont pas oubliées Rome complètement : des fractions de la tribu des Beni Snassen (El Begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.
À partir du 2e siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répandit dans la région.
Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établirent dans la région de Tlemcen et de Taza. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants.
Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région. Il y a aussi de nombreux restes de tombes juives, dont beaucoup ont été profanées à des fins de magie par la population locale.
L'antiquité tardive vit la cuvette d'Oujda occupée de nombreux villages. L'historien Abou Hamid Elguazali, selon des traditions recueillis par lui-même, prétendit qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (l'albinos teigneux).

Conquête Arabo-musulmane:
682. Conquête arabe entreprise par Oqba Ibn Nafi Al Fihri, sous le règne des Omeyades de Damas, et parachevée vers 705 par Musa ben Nusayr. Au milieu du XIe siècle, Oujda prit importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa - Orient. Au fil de l'histoire des dynasties qui se succédèrent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante chez les Mérinides, installés à Fès ; en l'occurrence celle de base arrière dans leur conflit avec les Abdelouadides de Tlemcen. Cette situation fut à l'origine de plusieurs invasions destructrices auxquelles Oujda fut exposée. De même, elle connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest en raison de sa situation sur le champs d'affrontements entre les Saadienss et les Turcs. Longtemps, les souverains de Fès et de Tlemcen le disputèrent et dès le XVIe siècle, il fut brigué par les dynasties chérifiennes du Maroc et les Turcs d'Alger. En 1692, le sultan Ismail en chassa les Turcs qui ont établi leur hégémonie sur l'Algérie. Mais Oujda tombe de nouveau sous la domination turque au siècle suivant.

Fondation:
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, vers 994 au centre de la plaine des Angads. Investi par les Khalifes Omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia (chef des Maghraoua, groupe de Zénètes nomades au milieu d’une vaste plaine désertique) dut s’y imposer par la force, décida de s’installer au centre du pays qu’il devait administrer plutôt qu’à Fès ou à Tlemcen. Il résolut donc de créer une "capitale" au milieu de la plaine des Angad à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes qui pourraient éventuellement lui servir de refuge. Mais le site d’Oujda se justifie aussi par le croisement qui s’y opère entre deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sidjilmassa et Ouest-Est de Fès à Tlemcen. Elle demeura pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur.

Dynastie des Almoravides &  Almohades

Oujda passa au pouvoir des Almoravides puis à celui des Almohades qui élevèrent une nouvelle fortification.

Dynastie Mérinide

Après la destruction de la ville en 1272 par le Sultan Abou Yaacoub Elmarini (Mérinide), son fils Abou Yaacoub Youssef entreprit la relève en 1325, reconstruisant ainsi une kasbah, un Palais, une Mosquée, des bains et enfin réussit à lui donner une certaine prospérité. La légende dit qu'elle est la ville de 360 portes qui s'étendait de l'Ouest de Tairet aux rives d'Isly, avec une infinité de quartiers dont on retrouve toujours les restes.

Dynastie Alaouite

* Moyen Âge: Moulay Islaïl, procéda à partir de 1673 à la restauration et l'organisation de la ville et sa région.

* Période coloniale: Après qu'elle est occupée par la France le 24 mars 1907, Oujda,contribua efficacement à la lutte pour l'indépendance du Maroc.
Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètres au sud dominait la médina.
En 1910, la voie normale des chemins de fer était prolongée de Maghnia d'Algérie jusqu’à Oujda. Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina (village koulouche) vers 1920, autour de laquelle apparaissaient des constructions d’intérêt commun :

  • Un marché couvert arabe sur la place de Bab Sidi Abdelouahab ;
  • Des abattoirs près de le Kasbah ;
  • L’immeuble du Trésor ;
  • Le Tribunal de première instance ;
  • L'École Sidi Ziane (1907)
  • Le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.

Les raisons de "l'occupation française": Quand les troupes françaises vinrent s'installer à Oujda en février 1907, elles le firent à la demande de Moulay Abelaziz, le sultan régnant. En effet le rogui Bou Hamara occupait alors tout l'oriental Marocain depuis les versants de l'Atlas jusqu'à la frontière algérienne. La ville d'Oujda avait même été occupée en juin 1903. Toutes les tribus de la région depuis les Zekkara, les Méhaya, les Sedjaa, les Beni Yala, les Mezzaouir, les Atsamna etc..avaient fait allégeance à ce "nouveau sultan" ; la grande tribu berbère des Beni Snassen, elle, basculait entre les deux adversaires, penchant toujours du côté du plus faible, de façon à entretenir le climat à l'abri duquel elle se trouvait dispensée du paiement des impôts. Après juin 1903, seules, la ville d'Oujda et la casbah de Saïdia étaient restées Maghzen, parce que la France y veillait. A plusieurs reprises Moulay Abdelaziz avait demandé à la France de s'installer à Oujda pour la soustraire aux ambitions de Bou Hamara ; la France exigeait une demande officielle que le souverain marocain ne pouvait rédiger, et pour cause..C'est l'assassinat du Dr Mauchand à Marrakech qui servit de prétexte (assez injustifié) pour que Lyautey décide de venir à Oujda. Les autorités marocaines, Amel Benkerroum en tête, vinrent au devant des militaires français pour les accueillir..Voilà, pour "l'occupation française". Aucune des tribus qui avaient soutenu le rogui, et qui continuaient à le soutenir, n'a manifesté d'hostilité à l'égard de cette présence qui rassurait la population rurale, rançonnée, à tour de rôle, par les roguistes et les maghzen (lire de Isabelle EBERHARDT "Feuilles de Route" 1904).Seuls, les Beni Snassen ont opposé une résistance dans la ligne de leur attitude précédente. Il a fallu attendre 1934 pour que la venue, programmée par les autorités du Protectorat, du Sultan Mohammed Ben Youssef à Oujda crée un mouvement de sympathie en sa faveur. C'est surtout après 1945 que le mouvement nationaliste urbain a érigé le Sultan en emblème de la lutte anticoloniale ; les évènements de 1948 ont catalysé la violence de ce mouvement.

 
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